L’empreinte optique : les bonnes pratiques pour une précision optimale

L’empreinte optique : les bonnes pratiques pour une précision optimale

L’empreinte numérique est devenue un pilier de la dentisterie moderne, offrant une précision accrue, un confort amélioré pour le patient et une communication facilitée entre le cabinet et le laboratoire. Cependant, pour garantir des résultats optimaux, il est essentiel de suivre des protocoles rigoureux. Voici un tour d’horizon des bonnes pratiques pour optimiser vos empreintes numériques en prothèse conjointe et adjointe. 

L’empreinte optique en prothèse conjointe : éviter les pièges

En prothèse conjointe, la qualité de l’empreinte conditionne directement l’ajustement et la pérennité de la restauration. Voici quelques recommandations essentielles :

  • Maîtriser l’humidité : un séchage et nettoyage minutieux de la zone à scanner est crucial pour éviter les bulles salivaires ou sanguines, qui peuvent altérer la précision de l’empreinte.

    Exemple d’empreinte non conforme 
  • Lisibilité des limites de préparation : un bon dégagement gingival à l’aide d’un fil rétracteur est indispensable pour capter précisément la ligne de finition. Contrairement aux empreintes physiques, les corrections postérieures ne sont pas possibles en flux numérique.
  • Scan des surfaces réfléchissantes : l’utilisation d’un spray de scannage est recommandée pour éviter les artefacts sur les couronnes métalliques et améliorer la lisibilité. Les surfaces hautement réfléchissantes peuvent perturber la capture des données, d’où l’importance de techniques adaptées pour les scanner.
    Bon à savoir : sur Medit, il est possible d’activer l’option « numérisation des prothèses métalliques ». Lorsque cette option est activée et qu’une prothèse métallique est détectée lors de la numérisation, les performances de numérisation sont optimisées pour le scan des prothèses métalliques (source : https://support.medit.com/hc/fr-fr/articles/360048975712–Num%C3%A9risation-des-proth%C3%A8ses-m%C3%A9talliques).
  • Enregistrement du scanpost : seuls trois points de références sont nécessaires pour l’alignement. Assurez-vous de scanner proprement la tête du scanpost sans vous focaliser sur le tenon.
  • Empreintes sous appareil amovible : enregistrez le châssis séparément pour garantir une visualisation complète des zones de crochets et contre-crochets.
  • Contrôle avant envoi : vérifiez que l’empreinte est complète, sans zones manquantes ou déformées.
  • Enregistrement couleur : l’activation de l’option d’enregistrement en couleur peut faciliter l’analyse des limites cervicales.

L’empreinte optique en prothèse adjointe : optimiser la numérisation

En prothèse adjointe, l’empreinte optique permet un gain de temps considérable, à condition de respecter certaines précautions :

  • Empreintes optiques : l’empreinte doit inclure toutes les structures nécessaires, notamment les encastrements postérieurs mandibulaires, le plancher lingual et les couronnes métalliques.
  • Informations indispensables : pour concevoir un appareil, le laboratoire a besoin de connaître le passage des crochets, les dents supports, ainsi que les extractions prévues.
  • Gestion des erreurs fréquentes :
    • Occlusion non matchée : des modèles mal alignés nécessitent une correction manuelle, allongeant les délais.
    • Présence d’artefacts : ceux-ci peuvent bloquer le design et nécessitent un nettoyage avant toute modélisation.
    • Empreintes avec trous : une empreinte incomplète demande une reconstruction qui peut affecter la précision du travail final.

      Exemples d’empreintes non conformes avec trous sur antagoniste

Pourquoi passer au numérique ?

L’empreinte optique révolutionne le flux de travail au cabinet, comme au laboratoire :

  • Moins de rendez-vous nécessaires : grâce aux empreintes numériques, de nombreuses prothèses adjointes et conjointes peuvent être réalisées en une seule séance.
  • Validation du design en amont : le praticien peut demander un aperçu avant fabrication, réduisant le risque de retouches.
  • Archivage et reproductibilité : les scans sont conservés, permettant une reproduction à l’identique d’un appareil sans reprise d’empreintes.

En suivant ces bonnes pratiques, la prise d’empreinte optique devient un atout majeur pour un traitement prothétique précis et efficace. Restez connectés pour découvrir prochainement notre guide complet sur la prise d’empreintes numériques en prothèse conjointe et adjointe ! 


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